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4è : Séquence 2 : l’Evolution de l’opéra – Près des remparts de Séville, Carmen


Vidéo : CARMEN «près des remparts de Séville» (version film)
Comme c’est une voix lyrique (travaillée de manière à ce que la voix porte, sans fatiguer les cordes vocales), les paroles ne sont pas toujours compréhensibles… Les voici :

Près des remparts de Séville,
Chez mon ami Lillas Pastia,
J’irai danser la Séguedille
Et boire du Manzanilla.
J’irai chez mon ami Lillas Pastia.
Oui mais toute seule on s’ennuie,
Et les vrais plaisirs sont à deux; Donc, pour me tenir compagnie,
J’emmènerai mon amoureux!
Mon amoureux il est au diable,
Je l’ai mis à la porte hier!
Mon pauvre cœur très consolable,
Mon cœur est libre comme l’air!
J’ai des galants à la douzaine,
Mais ils ne sont pas à mon gré.
Voici la fin de la semaine:
Qui veut m’aimer? je l’aimerai!
Nous danserons la Séguedille
Et boirons du Manzanilla.
Tra la la la la la la la la la la,
tra la la la la la la la la la la la.

COURS A RECOPIER :

Extrait du film de Francesco Rossi, 1984, adaptation cinématographique de l’opéra Carmen de Georges Bizet. (voir fiche HDA)

Même si la voix et les instruments sont importants dans les opéras, les choix de mises en scène sont déterminants pour les goûts du spectateur.

Ici, il s’agit plutôt d’un réalisateur, Francesco Rossi, puisque nous sommes dans le cadre d’un film.

Don José (Ténor), le brigadier est séduit par Carmen (Mezzo soprane), et la libère.

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4è : L’opéra et son évolution, vidéo « C’est pas sorcier »


Dans cette vidéo, essayons de comprendre les coulisses de l’opéra, et voyons l’immensité de travail qu’engendre sa création, et sa mise en oeuvre :

En quelques mots, résumons :

(à recopier et connaître) :

SEQUENCE 2 : L’OPERA ET SON EVOLUTION A TRAVERS LE TEMPS

Visionnage vidéo « Dans les coulisses de l’opéra » c’est pas sorcier.

Résumé à recopier :

il y a 2 salles d’opéra monumentales à Paris : l’opéra Garnier, et l’opéra Bastille (plus récent).

L’opéra Garnier peut contenir 2000 spectateurs environ. Dans ces 2 salles on retrouve des surfaces de dégagements (endroit où l’on peut stocker d’autres décors d’opéra). Les planchers sont inclinés pour permettre au spectateur de voir tout ce qu’il se déroule sur scène. Les musiciens, eux, sont dans une fosse d’orchestre pour ne pas cacher l’espace scénique, mais être quand même visible pour le spectateur.

Voix d’hommes : Basse (grave), Baryton (médium), Ténor (Aigu)

Voix de femmes : Alto (grave), Mezzo (médium), Soprane (Aigu)

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4è, SEQUENCE 2 : musique traditionnelle d’inspiration religieuse : Le chant diphonique et la notion d' »Harmoniques »


Le chant diphonique, et la notion d’Harmoniques.

Le phénomène sonore est très complexe. Des physiciens étudient l’acoustique et les sons, et grâce aux machines apparues au XXè siècle on a pu confirmer physiquement, et scientifiquement que la constitution d’un son est l’addition de plusieurs fréquences. Elles sont exprimées en Hertz (Hz). Une fréquence FAIBLE, est un son GRAVE. Une fréquence ELEVEE est un son AIGU.

Une note est simplement une fréquence fondamentale, avec au-dessus, d’autres fréquences. Ces fréquences sont entendues à certaines intensités bien plus faibles (volume). Ce qui fait que nous distinguons le son du piano, d’un saxophone par exemple, vient du fait que ces fréquences ne sont pas entendues aux mêmes intensités. C’est ce qu’on appelle LE TIMBRE.

Pour comprendre et approfondir cette notion physique, je vous invite à découvrir un site remarquable, avec des extraits sonores explicites : CLIQUEZ ICI : Découverte de la notion de Timbre

En Mongolie, et d’autres pays d’Asie (Tibet…), les moines bouddhistes en particulier ont développé la technique du chant diphonique, qui leur permet de mieux entrer en communication avec leurs Dieux.
Outre la Mongolie, l’Inde et l’Afrique du sud comptent également des chanteurs diphoniques. Certains moines tibétains pratiquent également ce chant et vont même jusqu’à se briser les cordes vocales volontairement pour obtenir un timbre de voix plus grave.

Le chant diphonique fait partie intégrante de la vie musicale en Mongolie et au Touva. Pratique vocale ancestrale, il est lié par tradition à la nature et aux forces qui l’animent. Il est chargé de rythmer les évènements de la vie quotidienne (imitation du vent, cris d’animaux…). On le rencontre également dans d’autres régions du monde comme au Tibet où les moines Gyuto l’utilisent dans leur pratique spirituelle ainsi que chez les femmes de la tribu Xhosa en Afrique du Sud.

Cette pratique vocale a commencé à susciter de l’intérêt chez les musiciens occidentaux depuis la fin des années 60 avec K. Stockhausen (Stimmung), David Hykes, Tran Quang Haï…

Cette technique, très difficile demande un travail vocal rigoureux. Elle consiste à chanter un bourdon (une note tenue dans le registre grave), et en formant des voyelles spécifiques, et en plaçant astucieusement sa langue, placer une mélodie au-dessus de ce bourdon. Cette mélodie correspond aux harmoniques. Le chanteur aura réussi à sélectionner des fréquences d’harmoniques, en sachant quelle voyelle, et quelle placement de la langue il devait utiliser pour faire « sonner » ou « sortir » l’harmonique voulue.

Un excellent site qui vous fera comprendre intuitivement le chant diphonique :

SITE CHANT DIPHONIQUE : CLIQUEZ-ICI

ou encore : http://ehess.modelisationsavoirs.fr/ethnomus/diphonique/hai1.html

Voici quelques exemples :

COURS à recopier : 

Chant diphonique : technique de chant permettant à une seule personne de produire deux sons simultanés d’une seule voix. Un premier son, appelé le « bourdon », provient du fond de la gorge. Il est grave et constant et compose le fond du chant. Un second son plus aigu, appelé « harmonique », forme la mélodie. Le chant ainsi obtenu nous rappelle celui d’une guimbarde.

On retrouve ces techniques principalement en Mongolie, mais aussi dans les récitations de « Mantras » par les moines bouddhistes dans les monastères, et dans d’autres pays d’Asie du Nord, ou a quelques endroits du globe. Pour eux, cette technique leur permet d’exercer un pouvoir sur les Dieux.

FIN DU COURS à recopier

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4è, SEQUENCE 2 : musique traditionnelle d’inspiration religieuse : Les youyous algériens


Les Youyous algériens : chants de fêtes et de révoltes

à écouter :

Le chant écouté est un chant interprété au cours de la cérémonie d’application du henné. Ce dernier est un arbuste d’Arabie cultivé dans presque tout l’Orient. Ses feuilles, une fois séchées et pulvérisées fournissent une poudre rouge très utilisée comme teinture pour les cheveux et les ongles.

Le henné est déposé dans la main droite de la mariée pendant que sa mère, par l’intermédiaire de la chanteuse, lui adresse des vœux de bonheur et de prospérité. Seules les femmes peuvent assister à cette cérémonie pendant laquelle quelques femmes frappent des darboukas (instruments à percussion). Les youyous (technique du ioulement) de ces femmes sont destinés à féliciter la mariée.

La mélopée (seul moment où l’on entend les paroles) est chantée dans le médium de la voix. Les ioulements, en revanche, sont très aigus.

On entend ces ioulements dans le prélude, avant chaque refrain et dans le post-lude de la chanson « Musulmanes » de Michel Sardou :

http://www.dailymotion.com/video/x2zoeh_star-academy-4-musulmanes_music

 

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4è, SEQUENCE 1 : musique traditionnelle d’inspiration religieuse : Musique indienne, Missa Criolla


NOUVELLE ECOUTE :

{à recopier}

écoute : « Gloria », issu de la MISSA CRIOLA, d’Ariel Ramirez, 1963.

Cette messe est composée sur des thèmes (mélodies) populaires d’Amérique du Sud. Elle comporte les 5 parties habituelles de l’office religieux catholique : Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei mais le texte est en espagnol, et non en latin. Le choix de ces mélodies, rythmes et instruments rend l’œuvre plus vivante et festive. Même si le côté solennel est bien représenté par le rythme Yaravi de la partie B.

3 Parties :

A : Rythme Carnavalito, festif. Le chœur mixte dialogue de manière joyeuse avec le soliste (Ténor)

Instruments :

Charangos (sorte de guitare bolivienne),

Bombo,

grelots (percussion)…


B : Chant plus langoureux, rythme de Yaravi (plus lent, valeur longue, plus méditatif) avec les Quenas (flûte droite des Andes). Le chœur passe au second plan, en bouches fermées. Le soliste chante seul, de manière plus méditative.


A’ : Retour Rythme Carnavalito, festif. Avec les Quenas (flûte droite des Andes)

{FIN DU COURS A RECOPIER}

Texte :

A. Gloria a Dios, en las alturas, yen la tierra, paz a los hombres, que ama el Señor
Te alabamos, te bendecimos, te adoramos, glorificamos, te damos gracias,
Por tu inmensa Gloria, Señor Dios, Rey celestial

B. Dios Padre todo poderoso, Señor Hijo unico Jesu Cristo
Señor Dios, cordero de Dios, Hijo del Padre, tu que quittas los pecados del mundo
Ten piedad de nosotros, atiende nuestras suplicas, tu que reinas con el Padre, ten piedad de nosotros

A’. Porque tu solo eres Santo, solo tu, Senor tu solo, tu solo altissimo Jesu Cristo, con el Espiritu Santo
En la gloria, de Dios Padre, Amen

Traduction en Latin :

Gloria in excelsis Deo
Et in terra pax hominibus bonae voluntatis.
Laudamus te. Benedicimus te. Adoramus te.
Glorificamus te. Gratias agimus tibi
propter magnam gloriam tuam,
Domine Deus, Rex caelestis,
Deus Pater omnipotens.
Domine Fili unigenite, Jesu Christe.
Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris,
qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
qui tollis peccata mundi, suscipe deprecationem nostram ;
qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis.
Quoniam tu solus Sanctus,
tu solus Dominus,
tu solus Altissimus, Jesu Christe.
Cum Sancto Spiritu :
in gloria Dei Patris. Amen.

En français :

Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté[1].
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel,
Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu,le Fils du Père.
Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous
Toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.
Car toi seul es saint,
Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père. Amen.
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Marche à suivre pour réaliser un exposé réussi


Vous souhaitez faire un exposé ? Très bien ! Belle initiative !

Mais ne vous pressez pas… Prenez le temps de le construire, de le travailler pour faire avancer la classe afin qu’elle puisse progresser et proposer des exposés de meilleures qualités au fur et à mesure de l’année. Aussi, n’hésitez pas à me demander conseil sur la démarche de construction, le choix du sujet, des supports, ou tout questionnement, je suis là pour ça. Utilisez aussi école directe si on ne se voit pas et qu’une question est urgente.

Vous aurez 10/10 quoi qu’il arrive si votre exposé est juste bien conduit.

Voici les grandes lignes :

  1. CHOIX DU SUJET : prenez un sujet qui vous passionne, qui vous questionne : un groupe, un auteur, un chanteur, un courant musical, une œuvre vocale ou instrumentale, une chanson ou un groupe en phase avec les problèmes de société actuels ou plus anciens…
  2. COLLECTE DES INFORMATIONS : utilisez un document de collecte. Un fichier Word par exemple où vous allez copier-coller toutes les informations qui vous semblent utiles en lien avec votre sujet, même s’il y en a beaucoup
  3. TRI DES INFORMATIONS : vous ne pourrez pas tout dire, parce que ça va être trop long, parce qu’il y a des choses qui n’intéresseront pas forcément la classe. Parce qu’il y a des mots compliqués peut-être, et que vous ne voulez pas vous embarrasser à faire d’autres recherches encore….
  4. ORGANISER VOS IDEES : choisissez une organisation qui mette en lumière votre sujet. Optez pour une progression par thème, ou chronologique, peu importe, mais trouvez un moyen de faire en sorte que les informations soient organisées, avec une introduction, et une conclusion, dans laquelle vous pouvez aussi donner votre avis personnel. Il faut tenir le public en haleine, il ne faut pas que les informations soient trop linéaires, mais qu’elles soient claires, et bien réparties, bien organisées…
  5. CHOISISSEZ UN SUPPORT EFFICACE : images, vidéos à video-projeter, diaporama avec power-point, tout est bon pour illustrer. Mais il ne faut pas afficher le texte que vous allez restituer ! Choisissez des mots clés, des images évocatrices, ou des vidéos qui illustreront bien votre propos
  6. S’APPROPRIER SON EXPOSE : il faut éviter de lire une fiche, ou d’apprendre machinalement par coeur. Le mieux, est d’apprendre les points, le déroulement de l’exposer et de le restituer avec ses mots, tout en gardant le contact avec le public en montrant qu’on s’adresse à lui. On peut s’aider de petites fiches « pense-bête » où on affiche les grandes lignes, les dates importantes par exemple…
  7. S’ENTRAÎNER : il existe plusieurs moyens d’améliorer le rendu sonore et visuel de votre propos, épurer, enlever des mimiques, être plus efficace, simplifier, capter mieux l’attention :
    – faire son exposé devant un public pour s’entraîner (famille, amis, camarades) qui vous dira ce qu’il a aimé ou moins, ou ce qu’il faut corriger dans votre posture (mains dans les poches, bougeottes, etc. …)
    – vous enregistrer (sonore ou vidéo) : il n’y a rien de mieux qu’une auto-critique. Ca aide beaucoup ! Pensez-y !
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Travail de recherche / Exposé oral


Chers 4è, vous devez réaliser un exposé oral, à 2, 3 ou 4 personnes sur une musique traditionnelle d’inspiration religieuse de votre choix.

Certaines consignes sont à respecter :

– à 2 personnes, l’exposé doit durer 6-7 min maximum

– En groupe de 3 ou 4 personnes minimum il doit durer environ 8 à 10 min. à 4 (maximum)

– Un lien doit être fait entre votre musique et les traditions du pays en question, et sa relation éventuelle avec leur religion

– Vous pouvez utiliser tout support : affiche, projection de photo, réalisation de diaporama (sur genial.ly ou powerpoint…), fichier son, fichier vidéo, photocopies,…

– Votre exposé ne doit pas être une lecture, vous devez en prendre connaissance et vous détacher de votre fiche comme si vous improvisiez, tout en étant autorisé à avoir toutes les informations sous les yeux.

– Ne faites pas de copié-collé issu d’un site internet.

N’attendez pas la dernière minute pour composer votre groupe, et trouver le sujet de votre exposé. Il n’y a pas que le gospel. Allez voir dans les pays tibétains, orientaux, africains, américains, de l’est, d’Amérique du Sud… La Terre est immense… Les différences religieuses, traditionnelles et culturelles sont incroyablement riches… Prouvez-le !

Faites-nous voyager : situer le pays, donnez-nous des repères historiques et culturels.

Soyez originaux, et visez quelque chose de surprenant : inspirez-vous d’émission TV, mettez de l’humour ! (Secrets d’Histoire, Questions pour un champion…) !

Pour avoir de bonnes bases je vous renvoie à cette page qui vous guidera : https://educmusmoselle.com/2020/12/08/marche-a-suivre-pour-realiser-un-expose-reussi/

Barême :

Contenu, durée : /4
Qualité de présentation, connaissance du sujet (questions) : /4
Façon de s’exprimer : /4
Richesse de vocabulaire employé : /4
Pertinence, choix d’œuvres, apport d’intérêt : /4
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4è : SEQUENCE 1 : LA MUSIQUE TRADITIONNELLE D’INSPIRATION RELIGIEUSE, Séance 1 : la musique indienne


AUDITION :

Pour écouter cette pièce, laisser le curseur dessus, et patientez, OU cliquez dessus, OU MIEUX : clic droit sur le fichier, puis « enregister la cible du lien sous… » afin de l’avoir en permence sur votre disque dur sans avoir besoin de vous connecter.

à recopier :

Ravi Shankar, Kirwani

La musique en Inde est de nature divine. Elle est liée à la religion (hindouisme). Selon la mythologie indienne, c’est par un son que Brâhma aurait crée l’univers. Du coup, les dieux et déesses indiens, comme Sarasvâti (la femme de Brâhma) sont souvent représentés avec des instruments (ici, le Vina, ancêtre du sitar)

Sarasvati

En Inde, les morceaux traditionnels sont appelés râgas, ils ont des humeurs particulières.

Râga : combinaison de notes qui suggère des sentiments particuliers (joie, tristesse, etc. … ) ou un moment de la journée ou de l’année.

La musique indienne est souvent structurée en 3 parties :

Alap : sorte d’introduction lente où on annonce la couleur (raga) de la pièce
Jor : entrée des cellules rythmiques par les tablas (tala)
Jhala : sorte de bouquet final rapide, où le sitar prend une plus grande importance rythmique

Cette musique a inspiré de nombreux groupes de rock, comme les Beatles, qui ont repris la structure, les instruments et les couleurs (râgas) de la musique indienne.