Publié dans CLASSES DE 3è

3è : Séquence 2 : l’évocation de la guerre en musique « Mars », G. Holst


POUR IMPRIMER OU TELECHARGER LA FICHE EN COULEUR CLIQUEZ SUR :

HOLST CLIQUER ICI POUR OUVRIR LA FICHE

Si vous n’y arrivez pas, recopiez ceci :

« Mars :
celui qui apporte la guerre »
G. Holst, 1914
issu de la suite pour orchestre
« Les planètes »

Gustav Holst (1874-1934) est un compositeur anglais

  1. I. CULTURE

La suite pour orchestre Les Planètes fut composée entre 1914 et 1917, et crée à Londres en septembre 1918. Cette suite comporte 7 mouvements.

Le premier mouvement «Mars» (Dieu romain de la guerre) est un commencement torturant. En fait, certains ont appelé ce mouvement la plus grande œuvre  musicale dévastatrice jamais écrite ! « Vénus » semble fournir une réponse à  « mars », dans le titre : Celui qui apporte la paix, qui aide à cette revendication.

  1. II. SITUATION HISTORIQUE

L’horreur et la tension d’une guerre est ressentie par Holst. On pourrait entendre des imitations de bruits de balles ou d’avions. Ceci est curieux puisque cette pièce a été écrite avant la 1ère guerre mondiale.

  1. III. ELEMENTS MUSICAUX

Cette horreur, et cette violence ici sont accentuées par plusieurs éléments musicaux :

  • ostinato rythmique, dans une mesure irrégulière,
  • caractère martial (marche militaire)
  • mode de jeux curieux (cordes jouées en col legno)
  • usage des percussions (caisse, claire, timbales…) et des cuivres (trompettes…)
  • des contrastes :
    • de nuances (piano / forte -plus intense encore vu la masse orchestrale)
    • de registre (passages aigus, passages graves -notamment l’accord final)
    • entre des passages consonnants (agréables à l’oreille) et dissonants (pas agréable à l’oreille, qui sonne plus ou moins faux)
  1. IV. INFLUENCES

Cette pièce donne une image cinématographique, puisqu’elle est accessible grâce aux percussions, à ces dissonances et ces nuances. Elle a sans doute influencé beaucoup de compositeurs de musiques de films dont John Williams. De plus, cette œuvre a déjà été reprise dans des bandes annonces.

Publicité
Publié dans CLASSES DE 6è

6è, SEQUENCE 1, « Les palettes sonores », Séance 3


AUDITION, cliquez ci-dessous pour écouter :

Les cors symbolisant le loup.mp3

cours à recopier :

FAMILLE DES CUIVRES :

Un instrument à vent est un instrument de musique dont le son est produit grâce aux vibrations de l’air. Il y a les bois, et les cuivres.

Les instruments sont classés par leur méthode de production du son et non par les matériaux qui les composent. Pour les cuivres, se sont les lèvres qui vibrent qui produisent le son.

Les 3 cors, de la famille des cuivres, sévères et sombres, représentent le loup, affamé.

Précision :

Si je veux change le registre (HAUTEUR) dans ma famille d’instruments, je vais choisir un autre instrument (plus petit ou plus grand).

Si je veux changer le Timbre (ce qui caractérise le son), je vais choisir de prendre la sourdine, qui dénature un peu le son de ma trompette.

TIMBRE : c’est la carte d’identité d’un instrument ou d’une voix. C’est ce qui permet de différencier un instrument d’un autre ou une voix d’une autre. C’est ce qui caractérise le son.

Publié dans CLASSES DE 4è

4è, SEQUENCE 2 : musique traditionnelle d’inspiration religieuse : Le chant diphonique et la notion d' »Harmoniques »


Le chant diphonique, et la notion d’Harmoniques.

Le phénomène sonore est très complexe. Des physiciens étudient l’acoustique et les sons, et grâce aux machines apparues au XXè siècle on a pu confirmer physiquement, et scientifiquement que la constitution d’un son est l’addition de plusieurs fréquences. Elles sont exprimées en Hertz (Hz). Une fréquence FAIBLE, est un son GRAVE. Une fréquence ELEVEE est un son AIGU.

Une note est simplement une fréquence fondamentale, avec au-dessus, d’autres fréquences. Ces fréquences sont entendues à certaines intensités bien plus faibles (volume). Ce qui fait que nous distinguons le son du piano, d’un saxophone par exemple, vient du fait que ces fréquences ne sont pas entendues aux mêmes intensités. C’est ce qu’on appelle LE TIMBRE.

Pour comprendre et approfondir cette notion physique, je vous invite à découvrir un site remarquable, avec des extraits sonores explicites : CLIQUEZ ICI : Découverte de la notion de Timbre

En Mongolie, et d’autres pays d’Asie (Tibet…), les moines bouddhistes en particulier ont développé la technique du chant diphonique, qui leur permet de mieux entrer en communication avec leurs Dieux.
Outre la Mongolie, l’Inde et l’Afrique du sud comptent également des chanteurs diphoniques. Certains moines tibétains pratiquent également ce chant et vont même jusqu’à se briser les cordes vocales volontairement pour obtenir un timbre de voix plus grave.

Le chant diphonique fait partie intégrante de la vie musicale en Mongolie et au Touva. Pratique vocale ancestrale, il est lié par tradition à la nature et aux forces qui l’animent. Il est chargé de rythmer les évènements de la vie quotidienne (imitation du vent, cris d’animaux…). On le rencontre également dans d’autres régions du monde comme au Tibet où les moines Gyuto l’utilisent dans leur pratique spirituelle ainsi que chez les femmes de la tribu Xhosa en Afrique du Sud.

Cette pratique vocale a commencé à susciter de l’intérêt chez les musiciens occidentaux depuis la fin des années 60 avec K. Stockhausen (Stimmung), David Hykes, Tran Quang Haï…

Cette technique, très difficile demande un travail vocal rigoureux. Elle consiste à chanter un bourdon (une note tenue dans le registre grave), et en formant des voyelles spécifiques, et en plaçant astucieusement sa langue, placer une mélodie au-dessus de ce bourdon. Cette mélodie correspond aux harmoniques. Le chanteur aura réussi à sélectionner des fréquences d’harmoniques, en sachant quelle voyelle, et quelle placement de la langue il devait utiliser pour faire « sonner » ou « sortir » l’harmonique voulue.

Un excellent site qui vous fera comprendre intuitivement le chant diphonique :

SITE CHANT DIPHONIQUE : CLIQUEZ-ICI

ou encore : http://ehess.modelisationsavoirs.fr/ethnomus/diphonique/hai1.html

Voici quelques exemples :

COURS à recopier : 

Chant diphonique : technique de chant permettant à une seule personne de produire deux sons simultanés d’une seule voix. Un premier son, appelé le « bourdon », provient du fond de la gorge. Il est grave et constant et compose le fond du chant. Un second son plus aigu, appelé « harmonique », forme la mélodie. Le chant ainsi obtenu nous rappelle celui d’une guimbarde.

On retrouve ces techniques principalement en Mongolie, mais aussi dans les récitations de « Mantras » par les moines bouddhistes dans les monastères, et dans d’autres pays d’Asie du Nord, ou a quelques endroits du globe. Pour eux, cette technique leur permet d’exercer un pouvoir sur les Dieux.

FIN DU COURS à recopier

Publié dans CLASSES DE 4è

4è, SEQUENCE 2 : musique traditionnelle d’inspiration religieuse : Les youyous algériens


Les Youyous algériens : chants de fêtes et de révoltes

à écouter :

Le chant écouté est un chant interprété au cours de la cérémonie d’application du henné. Ce dernier est un arbuste d’Arabie cultivé dans presque tout l’Orient. Ses feuilles, une fois séchées et pulvérisées fournissent une poudre rouge très utilisée comme teinture pour les cheveux et les ongles.

Le henné est déposé dans la main droite de la mariée pendant que sa mère, par l’intermédiaire de la chanteuse, lui adresse des vœux de bonheur et de prospérité. Seules les femmes peuvent assister à cette cérémonie pendant laquelle quelques femmes frappent des darboukas (instruments à percussion). Les youyous (technique du ioulement) de ces femmes sont destinés à féliciter la mariée.

La mélopée (seul moment où l’on entend les paroles) est chantée dans le médium de la voix. Les ioulements, en revanche, sont très aigus.

On entend ces ioulements dans le prélude, avant chaque refrain et dans le post-lude de la chanson « Musulmanes » de Michel Sardou :

http://www.dailymotion.com/video/x2zoeh_star-academy-4-musulmanes_music