Ce travail sera réalisé en classe. L’évaluation aura lieu la semaine de la rentrée
CREATION 5è, Séquence : Quels éléments musicaux participent à mettre du mouvement dans une œuvre.
Par groupe de 3, 4 ou 5, interpréter 8 petites cellules musicales (les mêmes, ou différentes) qu’il faudra mettre un mouvement en variant 4 éléments musicaux (Tempo, Registre, Rythme, Nuances), deux fois chacun.
Cette interprétation peut être parlée, ou chantée, et/ou agrémentée de percussions corporelles, ou chorégraphie ou d’une touche originale. Vous pouvez interpréter un extrait de chansons connue ou moins connue : mais attention à ne pas chanter la mélodie originale quand vous devrez varier le registre (la hauteur) ou le rythme. Ces 2 éléments modifient l’écriture même de la chanson originale.
Un chef peut être désigné, mener et donner des gestes au groupe pour que l’exécution soit parfaite. Exemple : geste d’ouverture = plus en plus fort. Geste horizontal avec le doigt = vers l’aigu ou le grave. Gestes marqués = variation de tempo.
Il doit rendre une trace écrite expliquant ses choix artistiques et la chronologie approximative des évènements.
COMMENT LA MUSIQUE AMPLIFIE-T-ELLE LES MOUVEMENTS ET ACTIONS DES PERSONNAGES DANS UN DESSIN ANIME PAR EXEMPLE ?
Lorsque l’on regarde des films d’horreur, ou des films à suspense, le fait de se boucher les oreilles met une distance supplémentaire entre l’écran et nous même. Du coup nous vivons l’action « de plus loin » et nous avons moins peur. C’est tout simplement parce que la musique amplifie les actions des personnages.
La musique utilisée dans ce dessin animé est le poème symphonique « L’Apprenti Sorcier« , de Paul Dukas (1897, pour orchestre symphonique) il s’inspire d’un poème de l’allemand Goethe, dont voici les 2 premiers couplets :
Le vieux sorcier n’est plus là Cette fois il est bien parti ! Cette magie qu’il m’interdisait Est enfin à ma portée. Je vais pouvoir essayer De faire obéir les esprits, Jeter des sorts, jouer avec les maléfices ! Je vais montrer tout mon art ! Flots ! Flots ! En avant, Répandez-vous, Ne vous ménagez pas ! Eau jaillissante du ruisseau Viens remplir et éclabousser le bassin. C’est le basson qui joue le thème principal
{Cours à recopier}
La musique utilisée dans ce dessin animé est le poème symphonique « L’Apprenti Sorcier« , de Paul Dukas (1897, pour orchestre symphonique).
Dans cette vidéo, on voit que plusieurs paramètres musicaux sont utilisés pour intensifier les mouvements, les sentiments, et actions des personnages. La musique illustre ce qu’on voit, mais suggère aussi ce qu’on ne voit pas.
Quelques exemples :
– pour caractériser la discrétion de Mickey lorsque le sorcier va se coucher, la NUANCE est piano (douce)
-pour caractériser la présence du magicien qu’on ne voit pas à l’écran, mais qui est présent, tout près de Mickey, il y a des notes aigues (pour le mystère, la magie)
– pour caractériser la lenteur de Mickey lorsqu’il descend les escaliers, épuisé, le TEMPO est lent.
– pour caractériser la magie qui monte au ciel formant le papillon magique, le REGISTRE utilisé va du grave vers l’aigu : la mélodie est ascendante.
– pour caractériser la magie qui redescend brusquement et rapidement, la mélodie est descendante (le REGISTRE va de l’aigu vers le grave), et le TEMPO rapide.
– lorsque Mickey agite ses bras énergiquement pour prendre pouvoir sur le balai, la musique est agitée par un TEMPO rapide, et une NUANCE forte.
– lorsque le balai répond aux gestes de Mickey, des notes de rythme court se font entendre. Puis, il lui impose un rythme de danse même, la musique suit ce TEMPO modéré.
On comprend ainsi mieux comment la musique peut exagérer notre vision et notre ressenti. On se rend compte rapidement, qu’en coupant le son (vous pouvez essayer), le dessin animé prend moins d’envergure….
Quelques variations de tempo et de nuances affichées sur partition :
à recopier :
tempo (ou vitesse) : vitesse d’exécution d’une pièce musicale. Elle peut varier :
– accélération : acc. ,
– ralentissement : Rall,
– indication chiffrée : T° = 60 indique une vitesse de 60 pulsations par minute, c’est à dire chaque seconde.
– un point d’orguequi tient la valeur d’une note aussi longtemps que le chef le désire..
nuance (ou puissance ou intensité) : changement d’intensité dans une pièce musicale. Indiquées sur la partition par :
p (piano)
mf (mezzo forte),
f (forté) ,
< ou cresc.,
> ou decresc.)
La hauteur et le rythme sont des indications que donnent chaque note selon la hauteur où elle se trouve sur la portée (en bas ou en hait…) et , et selon la figure qu’elle va avoir. (blanche, croche, ronde…)
Audition d’un extrait de l’acte IV de l’opéra « Orféo » de Monteverdi :
{à recopier}
Considéré comme le 1er opéra de l’histoire de la musique, en 1607, par C. Monteverdi, qui a édité lui-même la partition, ce qui est exceptionnel. Il met en scène le « Mythe d’Orphée ».
La forme et l’organisation de l’opéra se fixent quasi-définitivement à partir de cet opéra.
– L’opéra débute par une ouverture
– parfois, un prologue suit
– Les scènes commencent ensuite, séparés par des actes
– Les opéras suivent des livrets
– Le spectacle est intéressant car il allie histoire (dans les récitatifs, où l’orchestre et la musique sont mis au second plan et les arias : où l’histoire s’arrête un peu pour faire entendre de beaux chants (bel canto)
Récitatif : dans un opéra, le récitatif est un passage vocal durant lequel une voix chante en donnant l’impression de parler. L’accompagnement instrumental soutient simplement la voix. Le récit avance.
Arias : dans un opéra, l’aria, (ou l’air), est un passage musical et vocal durant lequel la voix ou les voix chantent en mettant en avant leur capacités vocales (Bel canto). La musique est beaucoup plus mélodique, mais l’histoire/le récit, se met en pause.
{Fin du cours à recopier}
Les autres arts ayant utilisé cette mythologie :
orphée et eurydice rubens, vers 1636la mort d’orphée amphore 450 av JC